Le président de l’institution nationale indépendante des droits de l’homme (INIDH), Pr Alia Diaby, a demandé que le FNDC reconnaisse la nouvelle constitution, en vue de faciliter l’implication de son institution, pour faire libérer les responsables et militants de ce mouvement, détenus en prison depuis plusieurs mois.
Cette demande a été faite, ce vendredi 29 mai, à l’occasion de la remise d’une lettre-réponse que l’INIDH, a adressée au CNOSCG, dans le cadre d’un plaidoyer en faveur de la libération des détenus politiques et ceux du FNDC, en cette période de crise sanitaire liée au covid 19.
« Nous demandons aux autorités d’examiner et d’élargir le plus grand nombre possible de personnes arrêtées pour des faits de manifestations politiques. Cela dit, il nous est difficile de plaider pour des personnes criminelles, ou des gens qui sont déjà condamnés pour crime ou qui sont accusés pour crime. Pour ceux qui sont condamnés, il faut que les procédures judiciaires continuent. Pour ceux qui sont en train d’être jugés, nous demandons d’accélérer les procédures pour suivre les voies d’un procès équitable », a-t-il sollicité d’entrée.
« Pour le cas des détenus du FDNC, nous aurions été plus à l’aise si cette organisation n’avait pas déclaré qu’elle ne reconnait ni la constitution, ni les institutions. Si cette déclaration était retirée, nous serions bien placés pour défendre leur cause. Il y a ce préalable qui est un minimum qui n’est pas mince », a-t-il laissé entendre devant la presse.
Le numéro 1 de l’INIDH, Pr Alya Diaby, a également souligné qu’il reste à la disposition du CNOSCG et de toutes les organisations de la société civile, en vue de trouver toutes les voies possibles pour faire jouer à la constitution toutes ses fonctions pacificatrices.
Saidou Barry