Depuis quelques jours, une supposée falsification de la nouvelle constitution, fait débat dans le landerneau politique guinéen.
Réagissant à ce débat, le coordinateur général de la CODECC (coalition démocratique pour le changement dans la continuité), Papa Koly Kourouma, est revenu d’abord sur le processus menant à la rédaction d’une nouvelle constitution.
« Il y a d’abord un avant-projet de constitution qu’on présente au peuple de Guinée. Ensuite, il y a le projet qui nait, qui se discute, qu’on amande, qu’on propose au peuple, ensuite, pour que le peuple l’adopte en toute connaissance de cause. Ça veut dire qu’on part d’amendements en amendements, de changements de contenu en changement de contenu, en fonction des apports des uns et des autres. Une fois qu’on l’a affichée tout le monde lit. Il est évident que les contributions ne viennent pas en même temps. Au finish, nous sommes en présence de plusieurs moutures », a fait savoir le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement.
Face aux dénonciations de l’opposition, le ministre d’État Papa Koly Kourouma, se borne à avouer qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite.
« L’œuvre humaine n’est jamais parfaite. Il peut arriver qu’une des moutures soit présentée en lieu et place de la mouture définitive. Jusqu’à ce que le ministère de la justice qui était en charge de la conduite du processus, moi j’estime que le travail a été bien fait et il sera en mesure de nous expliquer si erreurs il y en a eu, pour qu’on corrige dans un bref délai, ce qui n’affecte nullement pas l’adoption de cette constitution », a-t-il considéré.
Alhassane Fofana