En raison de la présence de la pandémie du COVID-19 dans le pays, plusieurs activités sont durement impactées.
Une réalité qui affecte les commerces, les ateliers de couture et les salons de coiffure, à l’approche de la fête de l’Aid-el-Fitr.
Face à cet état de fait, elles sont nombreuses, ces vendeuses d’habits, couturières et coiffeuses qui se lamentent de la rareté de la clientèle.
Rencontrée ce jeudi dans son atelier de couture, Fatoumata Diallo, a déploré le manque de clients avant de revenir sur les efforts qu’elle fournit pour satisfaire ses clientes en cette période difficile.
« Cette année n’est pas comme les autres. La façon dont nous avons l’habitude de travailler, avec l’arrivée de cette maladie il y a un grand changement. Tout le monde pleure il n’y a pas d’argent, les mères de famille souffrent. Quand les clientes viennent nous sommes obligées de leur proposer un prix abordable, sinon elles risquent de s’en aller et c’est dur pour nous vraiment, mais nous n’avons pas de choix », a-t-elle expliqué
De son côté, Rouguiatou Bangoura, vendeuse d’habits, a indiqué que son commerce ne marche pas cette année, comme elle le souhaite.
« Actuellement il n’y a pas de clients comme je le veux. Contrairement à l’année dernière, cette année rien ne marche vraiment », a dit cette citoyenne
Victorine Béavogui, coiffeuse de profession annonce qu’au-delà de la faible affluence de la clientèle, elle est obligée d’être douce pour pouvoir les retenir les clientes.
« Tout le monde se plaint à l’heure-là qu’il n’y a pas d’argent. Quand on vient au salon, on reste des heures sans suite. Avant on recevait des clientes sans aucune difficulté, mais depuis la présence de cette maladie rien ne va vraiment. Quand une cliente vient, on l’aide avec le peu qu’elle a, et c’est ce qui fait aussi notre force ici », a-t-elle martelé.
Mama Adama Sylla