Plus de deux mois après l’élaboration du plan de riposte économique anti Covid-19, par le gouvernement guinéen, le soutien aux entreprises affectées par la propagation de la pandémie, tel que prévu dans ledit document, reste illusoire.
Les belles intentions chiffrées, contenues dans ce plan, ont du mal à se traduire en actes concrets.
Et cette situation devrait encore durer longtemps, car les leviers institutionnels sur lesquels doit-on s’appuyer pour permettre la réalisation de ce programme, s’engouffrent dans une guerre de leadership sans fin, en vue d’avoir les commandes de la gestion des fonds destinés à financer ce volet.
L’Agence pour la promotion de l’investissement privé (APIP Guinée) et le ministère de l’industrie, se livrent à ce sujet, une guerre larvée.
Il se susurre, qu’il a fallu que l’APIP initie et mène des actions auprès de la BCRG, celles visant à alléger la souffrance des entreprises concernées par la crise sanitaire pour que le ministère se réveille de son indolence.
Par-dessus tout, il est en tout cas évident, qu’une démarche a été menée par l’agence auprès de la banque centrale avec une offre financière importante d’aide au secteur privé.
En attendant la fin de cet imbroglio, les entreprises guinéennes notamment les PME, broient du noir et les emplois en sont pénalisés.
Il faut, par ailleurs préciser, que le plan global de riposte anti Covid-19, couvre la période, allant de Mai à Juin 2020.
A un mois de la fin de cette première phase, on se dispute encore la paternité du lead de l’exécution d’un des volets les importants. C’est celui concernant les entreprises.
A vous d’en juger !
Sadikou