Les contestations se multiplient au sein de la classe politique et de la société civile, suite à la désignation et à la nomination du juriste Mamadi 3 Kaba, comme commissaire à la CENI, à travers un décret présidentiel.
Le barreau de Guinée, à son tour, a décidé de s’attaquer à cette nomination tout en saisissant la Cour suprême pour se faire entendre.
Réagissant à cette perspective, le coordinateur général du réseau COJELPAID, estime que tout ce branle-le bas de combat, pourrait être préjudiciable à CENI.
A terme, laisse entrevoir Abdoul Sacko, tout ceci pourrait même entraîner une éventuelle recomposition de l’institution en charge de l’organisation des élections en Guinée.
« Je pense que cette situation quelle que soit sa suite, à l’allure des choses, en dehors d’un accord maison, conduirait davantage à la décrédibilisation pour le meilleur des cas de l’Institution et le pire des cas, à l’ouverture de la vanne à d’autres formes de revendications menant à une nouvelle recomposition éventuelle de la CENI. Cela ne sera pas sans conséquences dégradantes sur les futures échéances électorales », a assené cet activiste de la société civile au micro de Mosaiqueguinee.com.
Mama Adama Sylla