Depuis bientôt deux semaines, la fourniture par l’ONG ALIMA, des repas aux malades du Covid-19, hospitalisés au centre épidémiologique de Donka, se conjugue au passé. Tout comme les dénonciations constantes de la qualité des repas fournis.
Aux dires des patients, l’amélioration du service est saisissante. Aussi bien par la qualité qui laissait à désirer que par la distribution, à temps. Tout serait aujourd’hui rec.
Pour ce changement qualitatif, le mérite revient tout d’abord à l’ANSS, qui, il faut le préciser nécessairement, à apporter une réponse favorable aux plaintes des patients dans ce domaine précis.
Puis à l’un des nouveaux traiteurs, la COFEL. Cette ONG présidée par l’activiste Fatou Baldé, qui est désormais aux commandes des mets croustillants servis aux malades, à prix d’or.
Certains voient dans ce passage de témoins, une démarche conspirationniste et déloyale.
Ils jurent par tous les noms de Dieu, que tout a été minutieusement préparé par la bonne dame pour arriver à ses fins.
Une philanthropie non innocente. Des repas gracieusement servis sous le regard indiscret des caméras et micros des médias dans le but d’attirer les attentions de ceux qui ont le pouvoir de décider du sort du traiteur.
Des sorties caustiques pour dénoncer le service du « concurrent », bref, toutes les actions de la présidente de la COFEL, qui paraissaient désintéressés, sont hélas, rangées dans une démarche opportuniste.
Ses adversaires, lui reprochent d’avoir usé de toutes les astuces déloyales, pour être l’un des bénéficiaires de la convention.
Sur les réseaux sociaux, on la voit dans une débauche d’énergie, en pleine communication de séduction afin d’amener, encore une fois, les décideurs à s’enticher de ses services. Convaincre ceux-ci à travers une pédagogie de séduction, ou les contraindre au visa de son influence supposée, à signer avec elle, plutôt avec l’ONG qu’elle dirige, une convention qui lui donne la possibilité de lever des fonds auprès des organismes internationaux.
À préciser que l’ex partenaire de l’ANSS pour le service traiteur, ne bénéficiait d’aucune contrepartie financière de la part l’État.
Mais la convention qui la liait aux pouvoirs publics, permettait à l’ONG Alima d’avoir une facilité de lever des fonds pour financer son projet dit ‘’humanitaire’’.
Il en sera ainsi, la convention entre l’Etat et la COFEL de Fatou Baldé Yansane.
Cette démarche, pas très loyale, mais superbement prometteuse de Fatou Baldé, pourrait faire des envieux.
Mognouma Cissé