Au lendemain des évènements meurtriers de Coyah, Dubréka et Kamsar, le président de la Plateforme des Jeunes leaders de l’Axe pour la démocratie et le développement (PJDD), a déploré la répétition des tueries pendant les manifestations en Guinée.
Ibrahima Aminata Diallo, s’est indigné face à cette situation, au cours d’un entretien avec un reporter de mosaiqueguinee.com, ce mercredi 13 mai 2020
« Je commencerais par exprimer mon indignation face aux différentes tueries qui sont devenues aujourd’hui monnaie courante dans notre pays. C’était l’axe Hamdallaye-Kagbelen, ensuite la forêt et aujourd’hui c’est Coyah. L’heure est grave parce que nous estimons qu’on ne devrait pas ajouter le mal parce que déjà nous vivons dans une situation d’exception, de crise sanitaire et économique sans précédent. Donc, je pense que c’est la conséquence de l’impunité qui a été érigée en règle dans le mode de gouvernance de notre pays. C’est ce qui fait que les forces de sécurité continuent à faire usage des armes non conventionnelles pour tirer à bout portant sur des citoyens », a-t-il dénoncé, avant de déplorer l’usage des armes de guerre dans les manifs.
« Rien ne justifie le recours des armes non conventionnelles dans le maintien d’ordre. Nous sommes vraiment très préoccupé, indigné et remonté contre cette méthode de maintien d’ordre », a dit Ibrahima Aminata Diallo.
Al Hassan Djigué