Dans son adresse à la nation, le chef de l’exécutif guinéen, a exhorté la justice à faire la lumière sur les violences de Coyah, Dubréka et Kamsar.
Une décision saluée par des organisations de droits de l’homme, qui estiment que c’est une attitude qui correspond au rôle qu’elles attendent de lui.
« Nous saluons l’initiative de faire prendre la décision à ce que lumière soit faite sur les événements du 12 mai. Mais tout le problème qu’on a en Guinée depuis l’ère Lansana Conté, quand il y a des violations des droits de l’Homme aussi graves que ça on a toujours fait des déclarations pour dire qu’il faut que lumière soit faite mais jamais il n’y a eu de suites et de résultats à tout ça », a déclaré Abdoul Ghadiry Diallo, dans un entretien avec un reporter de mosaiqueguinee.com, ce samedi 16 mai.
Pour le président de l’OGDH, si aujourd’hui, après tout ce qu’il y a eu, Alpha Condé décide de prendre les choses en main, ce qu’il est en train de faire ce qu’ils attendent de lui.
« …Beaucoup de crimes imputables aux forces de défenses et de sécurités. Pendant tout ce temps il s’est contenté de dire simplement que ce n’est pas l’armée qui est en train de tirer, mais des tireurs tapis dans l’ombre. Si aujourd’hui il se réveil pour dire qu’il faut qu’on fasse la lumière sur la situation ce qu’il commence a adopté une attitude qui correspond un peu au rôle qu’on attend du président de la république (…). Maintenant la preuve est là. Un policier a témoigné que c’est un gendarme qui a tiré sur son neveu. Donc s’il prend l’initiative et demande à ce que lumière soit faite, nous ne pouvons qu’applaudir cette mesure pourvue que ça se réalise comme il se doit, que ça ne soit pas une mesure partial », dira Abdoul Ghadiry Diallo.
Al Hassan Djigué