Rendu le 6 avril dernier, le plan de riposte économique concocté par le gouvernement guinéen, avait pour objectif d’atténuer l’impact du nouveau Coronavirus notamment sur les plans social, économique et sanitaire.
Deux mois plus tard, plusieurs points de ce plan, tardent à se matérialiser sur le terrain.
C’est le cas de la question de la desserte en courant électrique dont certains ménages sont privés, même après l’engagement du gouvernement guinéen pour la prise en charge des factures (avril à juin), des abonnés au tarif social de l’électricité et aussi de l’hydraulique.
D’ailleurs, en ce qui concerne la fourniture de l’eau potable spécifiquement, la question reste encore entière. Nombreux sont les robinets qui restent encore secs.
Pour autant, à en croire le ministre Papa Koly Kourouma, jusqu’à date, l’engagement de l’Etat pour la gratuité de l’eau est effectif.
Il assure même que son département mène sur le terrain d’autres actions dans le cadre de la riposte et dans ce sens d’ailleurs, des kits à distribuer seront disponibles dans les prochains jours.
« Dans le plan de riposte, il était question de geler les tarifs des abonnés sociaux, ce qui a été fait. Donc, à la date d’aujourd’hui, il n’y a pas eu de facturation. L’État a décidé de payer leurs factures. Dans le cadre de l’assistance de la banque mondiale, nous avons acheté 5.000 kits qu’on va donner. Il y a également 500 kits qu’on va mettre dans différents points publics, dans les marchés et l’administration en général. Et puis, nous allons acheter les produits chimiques de traitement d’eau, pour au moins six mois de fonctionnement. Les appels d’offres sont en cours et on attend que le dossier soit finalisé. Déjà, pour les kits de lavage de mains, les livraisons sont faites, on attend juste de finaliser pour qu’on commence la distribution », a expliqué El Hadj Papa Koly Kouroma, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement.
Le ministre a, par ailleurs affirmé que cette distribution de kits vient comme un complément, car, d’autres activités, sans pour autant les citer, sont déjà en cours sur le terrain.
MohamedNana Bangoura