Confrontés à d’énormes difficultés liées à la pandémie de la Covid-19, des patrons et animateurs de night-clubs de la place expriment la souffrance dans laquelle ils vivent depuis bientôt trois (3) mois.
Ces tenanciers de lieux de loisirs, qui ont l’habitude d’engranger d’importantes sommes d’argent dans la semaine ne savent plus où mettre la tête, en raison de l’arrêt de leurs activités quotidiennes.
Ousmane Barry, animateur de profession, exerçant au sein d’un night-club de la banlieue, souligne en peu de mots les difficultés qu’il a en ce moment.
« On était prêt pour la signature d’un contrat avec le boss de la boite, mais malheureusement la pandémie est arrivée et, donc en ce moment nous sommes confrontés à d’énormes difficultés et nous souffrons énormément parce que les boites de nuit ne sont pas opérationnelles et c’est de ça nous vivons », a indiqué cet animateur.
De son côté, un propriétaire d’un complexe de lieux de loisirs (motel et boite de nuit) à Kobaya, met l’accent sur le manque d’assistance de la part des gouvernants.
« La maladie nous a créée beaucoup de problèmes, parce que nos employés et nous aussi, c’est des centaines de personnes qui vivent vraiment derrière nous. Par exemple chez nous, on venait à peine de reprendre service vu qu’on finissait juste de faire une rénovation du coin avec des prêts de part et d’autres. Donc, là nous sommes vraiment coincés, car nous n’avons eu aucune assistance de la part des autorités », dira-t-il.
Pour le moment, tout le monde ignore encore si l’état d’urgence sera levé à partir du 15 juin. Mais, au regard de la propagation effrénée du coronavirus dans le pays, l’on peut bien prendre la peine de dire que le bout du tunnel pour eux, n’est pas pour demain.
Al Hassan Djigué