Le ministère de la citoyenneté et de l’unité nationale, a organisé ce mercredi 3 juin à Conakry, un atelier d’échanges et d’adoption des recommandations de l’examen périodique Universel (EPU) de janvier 2020 de la Guinée.
Il s’agit d’une rencontre des acteurs nationaux guinéens qui prennent des grandes décisions, pour préparer la réponse de la Guinée en analysant 213 recommandations qui lui ont été faites.
Sa tenue fait suite au troisième passage de la Guinée du 18 au 23 janvier 2020 devant le conseil des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève, dans le cadre de la présentation de son troisième rapport 2015-2020.
Dans son discours d’introduction, le ministre de la citoyenneté et de l’unité nationale Mamadou Taran Diallo, a tenu à préciser que les réponses de la Guinée ne concerneront que les nouvelles recommandations qui sont au nombre de onze (11).
« Il se dégage de l’examen que beaucoup de ses recommandations sont répétitives , puisque déjà faites et appréciées par la Guinée depuis 2015. Par conséquent, les réponses à fournir ne porteront que sur les nouvelles recommandations à accepter ou à rejeter. Ce choix doit se faire en toute objectivité et de manière à ce que la réponse reflète la réalité et des engagements à honorer» a-t-il clarifié, précisant qu’à l’issue de cet atelier, chaque acteur devra se mettre à la tâche pour la mise en œuvre de la recommandation qu’il aura accepté.
Présent à cette cérémonie d’ouverture, le ministre de la justice, garde des sceaux Mamadou Lamine Fofana, a saisi l’occasion, pour demander aux représentants des ministères impliqués dans la mise en œuvre de ces dites recommandations, d’être véridiques.
« Nous demandons aux participants la loyauté, la vérité, rien à cacher, dire ce qui est possible et ce qui n’est pas possible. Ne rien éluder comme question se trouvant dans son fichier» a-t-il lancé devant l’assistance.
A sa suite, Patrice Vahard représentant du système des nations-unies, a assuré que la plupart des recommandations anciennes et nouvelles, trouvent un encrage dans le programme de développement économique et social (PNDS), ainsi que dans le plan de riposte contre la covid-19, élaboré par le gouvernement guinéen.
Pour l’heure, ces recommandations sont en train d’être scrutées, validées et ou rejeter par l’assistance.
Saidou Barry