Trois ans après leurs élections, les chefs de quartiers et districts ne sont toujours pas installés malgré l’arrêt rendue par la cour suprême qui a enjoint le ministre en charge des collectivités locales à prendre des mesures pour que cela soit effectif en se référent de l’article 100 du code électoral.
Une lenteur que dénoncent les avocats de l’UFDG par la voix de Me Salif Beavogui.
« Depuis le 26 Décembre 2019, la chambre administrative de la cour suprême de Guinée a rendu l’arrêt numéro 05 par lequel elle a déclaré illégale l’abstention prolongée du ministre en charge des collectivités locales d’accomplir les actes de sa compétence, elle a enjoint au ministre en charge des collectivités locales de prendre sans délais les mesures nécessaires à l’exécution de l’ensemble des dispositions de l’article 100 du code électoral. Et le premier ministre a été enjoint à l’effet de veiller à l’application du présent arrêt conformément à l’article 58 de la Constitution. Donc, depuis l’intervention de cette décision de justice, les présidents de districts et les chefs de quartiers devaient être installés au prorata du suffrage obtenu au cours de ces élections communales et communautaires », a rappelé Me Salif Beavogui.
Poursuivant, l’avocat de l’UFDG annonce l’introduction d’une requête pour obliger à l’exécution de l’arrêt rendu par la cour suprême.
« Voila six mois depuis que cette décision est tombée mais impossible de l’appliquer, donc nous allons continuer de nous battre pour que cette décision judiciaire qui est sans recours soit appliquer et aboutisse à l’installation des chefs de quartier et les présidents de districts. Nous allons introduire des requêtes pour obliger l’exécution de cette décision de justice et engager des poursuites », a-t-il annoncé.
Hadjiratou Bah