Choqué par le refus catégorique de certains fondateurs d’écoles privées de payer les salaires des enseignants pendant cette période de crise sanitaire, dûe à la pandémie de la Covid-19, le syndicat national des enseignants du privé de Guinée (SYNEPGUI), a menacé de boycotter la reprise des cours dans toutes les institutions d’enseignement privé qui ont refusé de payer leur personnel.
A travers une déclaration publiée à cet effet, ce jeudi, le SYNEPGUI a exigé des fondateurs le paiement intégral des mois impayés faute de quoi ils verront leurs établissements fermer dès l’ouverture prochaine.
Il a ainsi demandé aux enseignants de rester sereins et de résister face à l’intimidation et à la division, ceci, en vue de montrer aux fondateurs: «qui a fait le bâtiment et qui fait l’école ?»
Quand aux parents d’élèves, le SYNEPGUI les a exhorté de garder, dès la reprise, les enfants à la maison pour des questions de sécurité dans les écoles qui ont refusé de payer leurs enseignants.
Il a par ailleurs invité l’État à jouer son rôle d’arbitre entre les enseignants et les fondateurs pour parvenir à une solution apaisée au bénéfice de l’école guinéenne.
Faut-il le rappeler, ces enseignants qui tirent aujourd’hui le diable par la queue avaient fait des plaidoyers, auprès des fondateurs pour qu’ils soient rétablis dans leur droit.
Affaire à suivre !
C’est l’ETAT qui doit intervenir pour sauver les enfants du pays.
Sinon, imaginer les desastres lorsqu’un enseignant décide de repondre à l’insouciance de son fondateur à son égard pendant cette traversée de desert.
C’est moisi de l’autre CÔTÉ.
S’il vous plaît, ne nous poussez à devenir comme sont devenus nos collegues du public.