Lors de la commémoration des 50 ans des pendaisons du 25 janvier 1971, les victimes du camp Boiro ont exigé des responsables du parti de feu, le président Ahmed Sékou Touré, de dire la vérité sur ces tueries qui ont endeuillé plusieurs familles.
Interrogé ce mardi par mosaïqueguinee.com, le secrétaire général par intérim du PDG-RDA a indiqué que la lumière a été déjà faite sur ce dossier. Car selon lui, c’est le verdict du peuple qui a été pris en compte.
« Hier nous avons constaté aussi que les héritiers de la cinquième colonne continuent de prouver à la face du monde, la traîtrise des comploteurs contre le peuple de Guinée, contre les fils dignes du pays. Aujourd’hui, encore si les mêmes reviennent pour raconter du n’importe quoi à tout ce qui est lié aux pendaisons du 25 janvier, nous, nous n’avons pratiquement rien à dire, parce que ça été le verdict du peuple de Guinée. Ce n’est pas le verdict du PDG ni de feu président Ahmed Sékou Touré. C’est le peuple qui a tranché. A partir du moment où le peuple avait été offensé dans sa dignité, et sa souveraineté, le peuple a eu donc le plein pouvoir de régler de façon définitive les questions liées à l’atteinte de notre souveraineté nationale», a rappelé honorable Oyé Beavogui.
Pour éclairer la lanterne des guinéens sur cette tragédie historique, ce responsable du PDG-RDA exhorte l’État, à organiser une conférence nationale.
« S’il y a confusion aujourd’hui, l’État est en partie responsable. C’est pourquoi, le PDG déclare que si cette question doit être résolue, c’est à travers une conférence nationale qui sera organisée par l’ État pour savoir qui a fait quoi ou qui avait fait quoi? Mais, ce qui reste clair, ces accusations ne nous font ni chaud ni froid. Le PDG continue sa marche triomphale», a-t-il martelé ce mardi.
Aïssata Barry