Une conférence de presse qui avait pour thème « Les purges qui décimèrent l’élite guinéenne de 1969 à 1980 et de l’illégalité du tribunal populaire révolutionnaire », a été animée ce vendredi 22 janvier 2021, par l’association des victimes du camp Boiro.
Revenant de manière brève sur la répression du régime du président Ahmed Sékou Touré, ils ont évoqué les différents complots ou des civils, enseignants, militaires et homme politiques avaient été tués.
« 1959, malheureusement commencent les tueries en Guinée pris comme complot. Toute la stratégie du PDG va tourner au tour du complot pour arrêter des personnes considérées comme des adversaires potentiels du président Sékou Touré… Le deuxième complot est celui de 1961, le complot des enseignants, purges des élites guinéens, le troisième est celui de petit Touré qui était à Kankan et à chaque fois, ce sont une centaine de guinéens qui sont tués. De 1970 à 1980 les vrais purges, les plus violentes et haineux ont commencé (…). C’est indescriptible les tortues que les élites guinéens ont subi au camp Boiro où on les obligeait à lire des aveux… », ont-il rappelé.
Ils ont également mis en avant le fait qu’aucun des condamnés n’ait eu droit à un avocat.
L’association des victimes du camp Boiro aux autorités guinéennes et particulièrement au président de la République qui avait été également condamné par contumace à faire en sorte que le dossier soit rouvert afin que la vérité soit dite pour favoriser une véritable réconciliation.
Une commémoration est donc prévue le 25 janvier au pont 8 novembre.
Aïssata Barry