Même si le viol est désormais reconnu comme un crime par le code pénal guinéen, le phénomène persiste encore dans le pays.
Chaque jour que Dieu fait, des cas de viols sur les petites-filles ou mineures sont enregistrés.
Selon Kadiatou Konaté jointe par notre rédaction à cet effet, plus de quatre-vingt (80) cas d’agressions sexuelles ont été signalés courant 2020 à travers le pays, par le club des jeunes filles leaders.
La présidente par intérim de cette ONG de défense des droits des jeunes filles indique par ailleurs, que de nombreux auteurs de ces crimes ont subi la rigueur de la loi.
« La ligne de suivi a été respectée jusqu’à la justice. Le reste, on ne peut dire exactement s’il y a eu jugement ou pas. En ce qui concerne le jugement global, on a vu que plusieurs violeurs ont été jugés et condamnés», a-t-elle reconnu lors d’un court entretien avec mosaiqueguinee.com, ce mardi 12 janvier 2021.
Kadiatou Konaté invite tout de même les autorités à plus de contrainte, afin d’éradiquer ce fléau.
« Il faudrait plus d’exigences de la part des autorités dans l’application stricte des lois et une prise en charge gratuite des victimes», a-t-elle invité.
Aux mères de familles, de redoubler d’efforts pour l’éducation des enfants.
« Pour les familles, acceptons de surveiller nos enfants et nos sœurs, car il n’y a pas de confiance», a-t-elle réitéré.
Hadja Kadé Barry