De retour d’un séjour de travail dans le cadre de la lutte contre l’épidémie d’Ebola, à Gouècké dans la région forestière, Dr Dansa Kourouma président du CNOSC a livré d’entrée ses impressions, sur la gestion de l’épidémie par les autorités sanitaires.
« Nous restons vigilants par rapport au comportement des autorités sanitaires qui ne montraient pas assez de fermeté, au moment où on quittait là-bas, surtout par rapport à l’accès à l’hôpital », a indiqué le président de la coalition des Organisations de la société civile guinéenne.
Par ailleurs, Dr Dansa Kourouma a affirmé que malgré les séries de sensibilisation en région forestière, les populations restent encore réticentes face aux mesures sanitaires.
« Nous constatons premièrement que les gens sont en train de se catastropher par rapport au retour d’Ebola, mais quand Ebola a frappé un pays le risque de retour est énorme, parce que le virus peut exister à l’état sauvage au niveau des animaux sauvages, ou il y a toujours des porteurs sains qui se promènent entre la population. Donc, j’affirme avec précision qu’il y a eu sensibilisation en région forestière, mais il n’y a pas eu de changement de comportement. Donc, nous devons travailler de telle sorte que le changement de comportement revienne par rapport à certaines pratiques domestiques, notamment la renonciation ou l’amélioration de la consommation de la viande de brousse », a-t-il estimé.
Dr Dansa Kourouma invite tout de même les autorités sanitaires, à faire en sorte que les enterrements sécurisés reprennent à N’Zérékoré, à Kankan, à Siguiri, mais aussi dans la région de Conakry.
Hadjiratou Bah