On en sait un peu plus sur les raisons du gèle des salaires de près de 1600 enseignants émargeant à la fonction publique.
Selon des informations recueillies, cette privation de salaires de 1578 enseignants, depuis le mois de janvier dernier, fait suite à une mission que l’inspection générale des finances a effectué au niveau des structures déconcentrées de l’éducation en fin d’année 2020 sur instruction du ministère du budget. C’était à l’effet de s’assurer de l’effectif du personnel enseignant à Conakry.
« Suite à ce travail on aurait retenu le salaire d’un certain nombre d’enseignants qui serait plus de mille, supposés être absents à ce contrôle. Ces enseignants devraient se présenter devant ces inspecteurs pour vérification physique et autres… Une fois que le compte rendu a été fait, la décision a été prise de retenir leurs salaires jusqu’à ce que leur situation soit vu au clair », a déclaré le chargé de communication du MEN-A tout en ajoutant qu’il s’avère que la plupart d’entre eux sont en situation de classe.
Ainsi, il a précisé que l’inspection générale des finances, le ministère du budget et le MENA sont déjà à pied d’œuvre afin de rétablir les enseignants qui méritent d’être rétablis dans leurs droits.
«Ils seraient aujourd’hui au nombre de près de 900 qui se trouvent dans la régularité et dont les cas sont vérifiés, sont avérés. Ils pourraient rentrer en possession de leurs salaires d’ici la fin de ce mois de mars », a signalé.
Enfin il rassuré que tous les enseignants en régulière dont les salaires sont bloqués seront tous rétablis dans leur droit.
Alhassane Fofana