Dans son rapport annuel publié sur la liberté de la presse, la Guinée est classée 109ème sur 180 pays évalués.
Le pays gagne donc un point contrairement en 2020, où il était classé 110ème.
Pour le président par intérim de l’URTELGUI, il s’agit d’une bonne nouvelle seulement, la Guinée mérite mieux, compte tenu des dispositions réglementaires édictées, par les autorités.
« Il faut reconnaître que lorsqu’un organisme international tel que le RSF fait un travail, nous savons en amont que c’est un travail qui repose sur un professionnalisme qui ne dit pas son nom. En tout état de cause, c’est un travail que nous respectons de long en large, et lorsque la Guinée gagne un point c’est tout à l’actif de l’ensemble des acteurs qui évoluent dans ce secteur dans notre pays, mais cela ne nous empêche pas de poser des questions à l’interne. Est-ce que justement gagner un point est suffisant pour la Guinée ? Non ! Un point c’est certes bien mais c’est très peu pour un pays comme la Guinée, qui est quand même dotée d’une loi sur la liberté de la presse, qui est une avancée majeure dans la sous-région. La Guinée peut faire plus. Et lorsqu’un pays comme la Guinée s’est dotée d’une telle loi et qu’on voit aujourd’hui elle perd des points ou elle ne gagne qu’au compte-gouttes, cela veut dire tout simplement, qu’il y a de la matière à se poser d’autres questions », a-t-il estimé.
Aboubacar Camara a par ailleurs rappelé les circonstances dans lesquelles certains journalistes ont été interpellés en plein exercice de leur métier. Un état de fait qui selon lui, prouve à suffisance le non-respect des procédures en la matière.
Le président par intérim de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée invite donc les autorités guinéennes, à faciliter l’application de la loi portant sur la liberté de la presse en Guinée.
Hadja Kadé Barry