Depuis plusieurs mois en Guinée, le prix des denrées de première nécessité connaît une augmentation exorbitante sur des marchés.
Pour Bah Oury, leader du parti l’Union démocratique pour la renaissance de la Guinée (UDRG), cette situation est due à la mauvaise gouvernance à laquelle le pays fait face depuis bien longtemps, mais aussi et surtout la fermeture prolongée des frontières entre la Guinée et plusieurs pays africains.
« Avant le ramadan, la situation était déjà très difficile. Nous payons les conséquences d’une mauvaise gestion des affaires économiques et politiques de la Guinée pendant pratiquement deux années. Cela à un impact excessivement lourd en ce qui concerne les capacités des guinéens à vivre et à survivre. Vous savez aussi également que beaucoup de gens ne travaillent pas à cause de la fermeture des frontières. Beaucoup de gens ont été ruinés du fait de cette stabilité politique qui a été entretenue par certains intérêts qui négligent les intérêts de la population. Nous avons demandé au gouvernement et au président de la République, d’engager une autre démarche pour amener la décrispation et amener l’apaisement pour permettre à la Guinée et aux guinéens de reprendre le chemin du travail dans un contexte apaisé et sécurisé. Mais malheureusement, on ne va pas dans ce sens. Et tout à un impact sur la détérioration de la situation économique, sur le fait que l’État est ruiné financièrement et que tout est fait pour augmenter les taxes, les impôts pour ronfler les caisses de l’État. Voilà l’une des raisons fondamentales et structurelles qui fait la situation est devenue beaucoup plus difficile… », a-t-il dénoncé
L’homme politique invite les autorités et les opérateurs économiques à se retrouver afin de trouver un consensus à ce problème qui impact considérablement la vie du guinéen.
Mama Adama Sylla