Après Boubacar Diallo alias Grenade et Madic 100 frontières, le président de la République a également gracié à travers un décret qu’il a pris hier soir, Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté qui lui ont demandé pardon dans une lettre diffusée par la presse.
Une démarche dont se réjouit Abdoul Sacko coordinateur de l’ONG » COJELPAID ».
« Quand on connaît les conditions de détention aujourd’hui à la maison centrale, nous ne pouvons que nous réjouir de ces pas qui sont déjà avancés. Mais on veut que l’humanisme du président de la République en tant que père de la nation, puisse être dans une dimension d’extension à ceux aussi qui ont été déjà jugés, pas que ceux qui ont demandé pardon, ça sera très important. Il va falloir qu’il y ait un vrai sens du pardon et de tolérance élargie», a invité l’activiste.
Par ailleurs, Abdoul Sacko, demande au ministre de la justice de penser à organiser le procès de ceux qui n’ont pas encore été jugés.
«Il faut aussi essayer de savoir si toute fois, la grâce présidentielle ne peut être accordée qu’à ceux qui ont été déjà condamnés, il doit y avoir de la diligence à l’endroit de ceux qui n’ont pas encore bénéficié de procès, et ce message s’adresse au ministre de la justice, eux aussi ont droit à une justice équitable dans les meilleurs temps», a-t-il plaidé ce mercredi.
Hadjiratou Bah