Il y a une semaine, les résultats de l’analyse de « l’intoxication alimentaire de la famille Sangaré suite à la consommation du corne bœuf Oderich », fournis par le laboratoire de l’ONCQ et d’un autre de Dakar, ont été rendus publics.
Et dans ce rapport, il est clairement indiqué que ce produit reste « propre » à la consommation.
Mais malheureusement, la famille Sangaré réfute ces résultats et préfère attendre les résultats de l’autopsie du corps pour tirer une conclusion.
Le directeur général de l’Office National de Contrôle de Qualité (ONCQ), a dans une interview avec notre reporter, dans l’après-midi de ce jeudi 17 juin 2021, précisé que la famille Sangaré n’avait pas donné l’échantillon du produit incriminé pour l’analyse.
« Vous savez, nous sommes une structure à la fois technique et scientifique, donc il fallait qu’on fasse des prélèvements sur l’échantillon du produit qui avait été consommé par la famille Sangaré. Nous avons demandé l’échantillon que la famille avait consommé. Il s’agit, du plat et le reste des pains et d’autres qui ont aussi été utilisés dans ce plat mais, très malheureusement la famille n’a pas mis l’échantillon à notre disposition. Elle nous a dit qu’elle avait remis à un docteur, celui aussi nous a confié avoir remis à un journaliste. Nous avons tout fait pour avoir le produit, mais en vain. C’est pourquoi, nous sommes allés chez le boutiquier où ils ont acheté le produit pour prendre un échantillon avec le reste du stock, pour faire des prélèvements. Nous avons même identifié l’opérateur qui avait dans son magasin 1 248 cartons comme stocks…Nous avons analysé. Et au-delà pour que la famille et l’importateur soient tous rassurés, nous avons aussi envoyé le produit à Dakar pour faire des analyses contradictoire. Et les résultats techniques de l’analyse des deux laboratoires ont prouvé que le corne bœuf Oderich est de qualité satisfaisante…Nous n’avons pas pu mettre main sur l’échantillon que la famille a consommé. Je vous dis, nous avons tout fait mais en vain. Si la famille Sangaré dit qu’elle n’est pas d’accord des résultats de l’analyse, c’est normal. Parce qu’elle nous a pas de donné l’échantillon du produit mangé », précise Mohamed Kadiatou Sylla.
En ce qui concerne l’opérateur qui importe ce produit, une procédure est en cour pour la libération de son stock saisi par la police.
« Pour ce qui est de l’opérateur, nous sommes sur la procédure administrative pour faire libérer son stock. Parce que son produit est propre à la consommation », a-t-il annoncé au micro de notre reporter.
Aïssata Barry