48 heures après l’augmentation du prix du carburant à la pompe et l’appel de la fédération syndicale des transports et mécaniques générales de Guinée aux chauffeurs, de ne pas majorer le coût du transport, le constat sur le terrain dans bien d’autres villes de l’intérieur du pays, est tout autre.
À Fria, au lieu de 35.000 mille francs guinéens comme tarif du transport pour la destination la plus prisée du pays, Conakry, le coût du trajet passe désormais à 50 mille voire 60 mille francs guinéens soit près du double du coût habituel.
À prendre ou à laisser, c’est le prix imposé par les chauffeurs aux voyageurs contrairement au maintien des tarifs initiaux par les responsables syndicaux des transports.
En ce qui concerne le transport urbain, des tensions étaient perceptibles dans la journée de ce jeudi 05 août entre de nombreux conducteurs de taxis-motos et des citoyens, qui ne digèrent visiblement pas les augmentations fantaisistes des tarifs, en raison du fait que les prix du tronçon, n’étaient pas uniformes variant de 2500, 3000, 4000 voire 5000 francs guinéens dans la commune urbaine.
Irrités par cette situation, les usagers interpellent les syndicats locaux, à réguler les tarifs des tronçons afin non seulement d’éviter les confrontations mais aussi et surtout pour mettre un terme aux nombreuses spéculations sur les tarifs du transport en zone urbaine.
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