Dans le volet dépenses du projet de loi de finances rectificative présenté jeudi 26 août 2021 à l’Assemblée nationale, celles-ci augmentent de 1,17% du produit intérieur brute (PIB).
Le ministre du budget Ismaël Dioubaté a déclaré, que cette hausse considérable des dépenses, s’explique par plusieurs charges financières, dont la forte augmentation du salaire des magistrats.
– Le recrutement de 1 500 fonctionnaires de police et de la protection civile non budgétisés en LFI ;
– La forte augmentation du salaire des magistrats accordé par les différents décrets de Monsieur le Président de la République ;
– La prise en charge des primes d’incitation des enseignants en situation de classe suivant le protocole d’accord du 10 janvier 2020 ;
– Les engagements et la prise en charge des contractuels de l’État nommés par Décret et arrêté conjoint ;
– La dépréciation du Franc Guinéen par rapport aux devises étrangères qui impacte le niveau des dépenses de personnel des représentations diplomatiques et des experts étrangers ;
– L’augmentation des subventions en faveur de l’électricité de Guinée ;
– Les ajustements sur la dette viagère (pensions civile et militaire), le relèvement du niveau des transferts accordés à l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale (ANIES) et la prise en compte de la première tranche au titre de l’année académique 2020-2021 des bourses d’entretien des étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur et le fonctionnement des Universités publiques et des Instituts de recherche ;
– La prise en compte des dépenses prioritaires dans le cadre de la réalisation des travaux d’urgence au titre du programme d’entretien routier.
Aussi, sur le volet recettes du projet de loi des finances rectificative, une hausse de 1% du PIB est constatée sur les recettes fiscales.
Le ministre argumente que celle-ci aussi est due essentiellement à la mise en œuvre des contrats de performance signés par les régies de recettes.
Mamadou Sagnane