De l’avis du président de la jeunesse CEDEAO, le gouvernement s’est toujours montré » incapable » de trouver des solutions idoines aux problèmes qui surviennent dans les zones minières. Dorah Aboubacar Koita sonne l’alerte face à ce qu’il qualifie de » désolation » concernant les manifestations des citoyens à Foulata dans Siguiri. L’activiste estime que des exactions ont été commises par les agents des forces de maintien de l’ordre et indique qu’au moins » 68 personnes » ont été interpellées et une trentaine blessée.
» L’État doit impérativement situer les responsabilités dans la situation de FOULATA. Certes les zones minières constituent des réels foyers de tensions depuis des années et particulièrement SIGUIRI malheureusement l’État s’est toujours montré incapable de trouver des solutions appropriées. Les douloureux souvenirs de Banankoro et Kouroussa sont encore fraîches dans nos mémoires. Les mots ne suffisent plus car la situation exige des actions fiables. Les informations qui nous parviennent sont alarmantes, d’énormes biens détruits, au moins 68 arrestations et une trentaine de blessés. C’est tout simplement de la désolation. Nous avons toujours rappelé que gouverner, c’est prévenir et notre État doit se donner les moyens nécessaires pour prévenir ce genre de violence atroce. Ce qui est encore revolant est que pendant ces manifestations, les forces de l’ordre qu’on envoie dans ces localités pour maintenir de l’ordre se permettraient de commettre toutes sortes d’exactions sur ces populations désarmées n’ayant que leurs bouches pour réclamer ce qu’elles veulent. Ils faut bien éduquer les agents pour le maintien d’ordre, mettant à l’écart ceux qui veulent y, venir montrer leurs muscles. Car leurs comportements salissent les réformes engagées par les autorités et montrent les limites desdites réformes « , a-t-il réagi.
Enfin Aboubacar Koita pointe le non-respect des accords signés entre les communautés locales et la SAG : » L’autre vérité est que les protocoles entre les communautés et la SAG ne sont pas souvent respectés alors que l’autorité participe à chaque fois que quelque chose est scellée « , a-t-il pointé.