A l’ouverture du procès en appel ministère public contre l’ancien directeur central de la DPJ Aboubacar Fabou Camara et le commandant de la BRI Mohamed Lamine Simankan, poursuivis pour des faits de violences volontaires, d’atteintes à la vie privée, de violation de domicile et de destruction de biens, les avocats de la défense ont indiqué à la cour qu’ils viennent d’être constitués. C’est pourquoi ils ont sollicité un renvoi, le temps pour eux de prendre connaissance des éléments du dossier.
De leur côté, les avocats de la partie civile par l’entremise de Me Pépé Antoine Lama ont demandé à la cour de rejeter la sollicitation du renvoi. Ces avocats ont plutôt demandé à la cour d’ordonner l’exécution des mandats d’arrêts qui avaient été décernés contre les deux en première instance en 2020 par le juge Alphonse Charles Wright.
« Ces deux prévenus font l’objet d’un mandat d’arrêt depuis 2020. A l’époque, ils ont préféré se moquer de la justice. Puisque c’est un mandat d’arrêt exécutoire, nous invitons la cour de le mettre en application »
Le parquet abondera dans le même sens. Selon le procureur général ce sont des mandats d’arrêt qui sont exécutoires : « ces mandats doivent être exécutés à moins que votre cour décide de faire une main levée », dira-t-il.
La défense, en retour, a demandé à la cour de donner une main levée aux deux mandats d’arrêt décernés. D’après elle, les deux prévenus sont des personnes responsables et elles seront présentes à l’audience toutes les fois que la cour aura besoin d’eux.
C’est ainsi que le juge audiencier Djemila Barry a décidé de renvoyer l’affaire au 14 février prochain, pour statuer sur la nécessité d’exécuter lesdits mandats d’arrêts.
Aboubacar Fabou Camara était également poursuivi dans un deuxième dossier pour des faits d’arrestation arbitraires, dénonciation calomnieuse menaces, violences injures a l’initiative d’Oumar Sylla »Foniké Mangue ». Cette affaire a été également renvoyée au 14 février.
A suivre….
Alhassane Fofana