Devant les hommes de médias, jeudi, la direction générale de la société SMB Boké dit haut et fort que la transparence et la conformité sont des principes qui ont toujours guidé leur fonctionnement depuis l’implantation de leur société en 2015. Selon le directeur général, le consortium UMS-Winning Shipping-Shandong Weiqiao est en règle vis-à-vis de la fiscalité en Guinée.
« (…) Vous avez dit transparence. Il y a un certain nombre de rapports publics, il y a des informations qui sont publiques. Vous pouvez aller les chercher sans même nous poser des questions parce qu’elles sont publiques et que les gens arrivent à les trouver publiquement. La SMB aujourd’hui c’est trois actionnaires qui sont UMS, Weiqiao, Winning. Et l’État participe en tant qu’actionnaire étatique. En ce qui concerne les chiffres de production, ils sont publics et sont transmis puisque nous payons des taxes d’extraction et d’exportation dans toutes les administrations. La SMB a démarré en faisant 11 millions de tonnes jusqu’à 39 millions de tonnes sur un rythme de 30 à 35 millions de tonnes. Ce n’est passé sous aucun secret parce que nous voyons encore qu’il suffit de poser des questions. C’est factuel. On n’est pas dans ‘’est-ce qu’on aurait fait, on aurait vendu des milliards et des milliards », a martelé Frédéric Bouzigues.
En ce qui concerne les accusations de certains qui soupçonnent la société d’avoir caché certains de ses biens dans les paradis fiscaux, Fréderic répond : « ce qui se dit dans les médias ne concerne nullement la SMB » et d’ajouter : « sur le plan de la fiscalité, tout est en règle. Toutes nos compagnies, tous les actionnaires sont avec des auditeurs internationaux et tout est vérifiable. Ce qui se passe après ne concerne pas la SMB Boké », a-t-il tranché.
Abondant dans le même sens, le DGA Ismaël Diakité assure que « la SMB est une société citoyenne et une société conventionnelle ». A cet effet, poursuit-il : « seule la matérialité des choses compte, donc des informations réelles. Il n’y a pas de mines sans investissements. Il n’y a pas d’investissements sans compte-rendu, sans redevabilité vis-à-vis des actionnaires », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana