Le kidnapping et d’autres formes d’atteinte à la sécurité des citoyens reprennent de plus belle, dans la capitale guinéenne.
Alors que de nombreuses familles avaient souffert de ce phénomène qui a coûté la vie à des opérateurs économiques sous l’ancien régime, ces pratiques malsaines refont surface.
Le témoignage de Fatoumata Diariou Barry chirurgienne-dentiste rescapée d’un enlèvement vendredi 11 février 2022, en fait foi.
Pour éradiquer ce fléau, le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique pense qu’il est grand temps d’œuvrer pour le renforcement de capacités des hommes en uniforme, en matière de renseignement et d’intervention.
« Nous appelons le Président Mamadi Doumbouya et le CNRD à renforcer les capacités opérationnelles et de renseignement de nos forces de défense et de sécurité, afin de freiner l’élan de ce phénomène », a invité Dr Mamady Kaba qui reste persuadé que le phénomène relève désormais de la sécurité transfrontalière. D’où une étroite collaboration entre les différents États.
« Nous recommandons une collaboration étroite, basée sur la confiance, entre les services de police et de gendarmerie avec les populations à la base, pour une synergie d’action indispensable à l’efficacité de la lutte contre le fléau », ajoute-t-il.
L’ancien président de l’INIDH exhorte les populations guinéennes « à collaborer davantage avec l’État pour identifier et mettre hors d’état de nuire les personnes dangereuses, pour la sécurité des citoyens et de leurs biens ».
Hadja Kadé Barry