Au TPI de Dixinn, l’audience en référé qui oppose le leader de l’UFR Sidya Touré au patrimoine bâti-public, s’est poursuivie, dans l’après-midi de ce vendredi 25 février 25 février 2022.
A la suite des débats, à huis clos, Me Salifou Béavogui, un des avocats de l’ancien, PM Sidya Touré, a confié aux journalistes que la seule alternative qui peut les satisfaire dans cette procédure, c’est de voir le juge sursoir à la décision d’expulsion.
« La seule alternative qui peut nous satisfaire est que le juge se déclare compétent et qu’il demande à l’État de sursoir à sa décision d’expulser des propriétaires sans moindre procédure ni droit. Après évidemment, on pourra venir au tribunal en débattre sur le fond, si l’État a des droits. C’est ça le bon droit, c’est la loi, c’est l’esprit de la loi. Toute autre interprétation n’est que injustice et arbitraire parce qu’on ne peut pas accepter que toutes les lois de la République soient violées pour exproprier des paisibles citoyens et c’est un précédent dangereux », a-t-il dénoncé.
Aux dires de Me Béa, l’ancien premier ministre Sidya Touré est depuis plus de 25 ans, légitime propriétaire de la parcelle n° 24, qu’il est sommé de quitter.
« Du Plan cadastral de Taouyah-cité qu’il a légalement et régulièrement acquis depuis le 4 décembre 1996 par un décret contre paiement d’une somme intégrale 33.423.600 GNF. A l’époque, c’était de l’argent ça. Donc, après acquisition, il a édifié une villa R+1 qu’il habite de façon paisible, continue et à titre de propriétaire », a-t-il précisé avant de souligner qu’il est inadmissible de l’expulser, sous le prétexte d’un recensement, à travers un courrier du Patrimoine bâti public lui demandant de libérer sa propriété.
Il a enfin indiqué qu’avec le changement intervenu le 05 septembre 2022, les menaces injustes qui pèsent sur son client vont disparaitre.
La décision dans cette affaire est également attendue le 28 février prochain.
A suivre !