Créé depuis 2013, le parti Bloc Libéral dirigé par Dr Faya Millimouno a fêté ce vendredi 11 février 2022, ses 9 ans d’existence.
Une date inoubliable qui marque le début d’un long combat, pour cette formation considérée comme la quatrième force politique du pays.
Pour le leader du BL, cette journée constitue la renaissance d’un véritable espoir d’une Guinée juste, unie et prospère.
« Il est difficile de parler de soi, mais il faut quand même reconnaître que le Bloc Libéral a été un des partis les plus clairvoyants pendant les 9 dernières années. Beaucoup de choses pour lesquelles nous avons mené le combat, si nous avions été suivis par nos collègues, on aurait atteint des objectifs encore plus grands pour notre peuple. Malheureusement, nous voilà encore au point de départ. La période transitoire qui a commencé le 05 septembre nous soutenons l’action qui se déroule et nous avons promis de nous engager dans tous les aspects de la vie de notre pays, durant cette période. Parce que nous voulons que ça soit la dernière période transitoire dans notre pays », a déclaré Dr Faya Millimouno à la faveur d’une conférence de presse initiée à cette occasion.
La course à la présidence et l’élaboration d’une constitution répondant aux aspirations du peuple font partie des priorités du Bloc Libéral, pendant les moments à venir, a rassuré Dr Faya Millimouno.
« L’élaboration de la constitution ne sera pas un exercice juridique. Cette fois ça sera et surtout un exercice de développement d’une vision commune de notre nation. Et nous nous battrons pour que la Guinée ait une constitution qui lui ressemble. Cette année nous avons la priorité ailleurs, parce que la conquête du pouvoir est notre première priorité. L’heure n’est pas à la fête, l’heure est à la conquête du pouvoir, parce qu’après le CNRD, nous voulons le Bloc Libéral à Sékhoutouréyah. Et nous travaillons tous à cela, que tout le monde se mette en ordre de bataille, parce que la seule chose qui compte, c’est notre arrivée prochaine à Sékhoutouréyah », a-t-il rassuré, avant de s’accentuer sur le rôle d’une ressource humaine de qualité, dans le développement d’un pays.
« En Guinée, il faut qu’on cesse l’impunité, il faut que la gouvernance soit bonne et pour qu’il ait une bonne gouvernance, il faut des hommes et des femmes qui ont la compétence et la vertu pour la réalité », a-t-il estimé.
Hadja Kadé Barry