En fin d’année 2021, la Cour Pénale Internationale avait avait donné trois mois à la Guinée pour organiser le procès des massacres du 28 septembre 2009.
Cette délégation qui avait séjourné en Guinée au mois de novembre 2021, avait précisé aux nouvelles autorités que si rien n’est fait dans cet intervalle, la CPI prendrait le relais.
Mais malheureusement, les autorités guinéennes ne se bougent pas selon la présidente de l’association des victimes parents et amis des massacres du 28 septembre 2009, qui depuis bientôt 12 ans réclame justice.
« Jusque-là, aucune suite sur le dossier des massacres du 28 septembre. On a rencontré le ministre de la justice pour lui dire ce que nous attendons du gouvernement, qui est l’ouverture du procès. Comme il avait promis l’ouverture du procès au mois de mars, mais nous avons compris que cela n’est pas faisable. Parce que le bâtiment qui doit abriter le procès n’est pas encore terminé. L’Etat n’a rien fait pour le moment et nous sommes en attente. Beaucoup de victimes sont malades. Franchement cela nous donne à réfléchir », a fait savoir Asmaou Diallo.
Aïssata Barry