Si tout se déroule comme prévu, les assises nationales vont démarrer le 22 mars prochain.
Cette plateforme d’échanges qui sera lancée par le Comité National du Rassemblement et pour le Développement va regrouper l’ensemble des couches sociales guinéennes, afin d’amorcer une réconciliation.
Pour réussir cette mission, le président de l’UDRG invite les autorités actuelles à se référer aux démarches menées durant les régimes précédents, dans le cadre de la réconciliation nationale.
« Vous savez, il y a eu beaucoup de travaux qui ont été faits par le passé au début des années 2000, pour ausculter les problématiques de la société guinéenne. Vous savez qu’avec l’accompagnement des nations unies, le fonds de consolidation de la paix, il y a des travaux, des documents qui existent pour nous permettre d’avoir une certaine idée des problèmes qui se posent, mais jusqu’à présent ces travaux ne sont pas exploités », a-t-il rappelé dans l’émission Mirador de FIM FM.
« Il y a eu la commission nationale provisoire de la réconciliation nationale, qui a été mise en place durant le premier mandat, qui a donné un rapport. Et par la suite, il a été dit qu’il y aurait une commission nationale définitive, jusqu’à présent ça n’a pas été fait. Donc, il y a eu des travaux, des concertations, il faut faire la synthèse de tout cela et mettre à la disposition de ceux qui vont organiser les nouvelles assises ces éléments, pour ne pas aller n’importe comment, pour ne pas remuer encore les mêmes problèmes qui ont été déjà évoqués par le passé », a-t-il invité.
Bah Oury estime qu’il faut nécessairement accompagner cette initiative, par des actions concrètes permettant de rassurer les populations et tous les acteurs, en ce qui concerne le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Hadja Kadé Barry