Dans un réceptif hôtelier de Conakry ce vendredi 4 mars, s’est tenue la deuxième édition du Forum de l’Entrepreneuriat et Leadership féminin (FODELF), en présence de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et son homologue de la promotion féminine.
Le thème retenu cette année est Covid-19 et résilience entrepreneuriale, quelles clés pour redynamiser l’entrepreneuriat féminin. L’objectif consiste à informer et former les entrepreneures ou porteuses de projets sur les mécanismes d’accompagnement à la création et à la pérennisation de leurs entreprises.
« Le FODELF est une initiative qui fait la promotion de l’entrepreneuriat et le leadership au féminin, en créant un espace d’échanges et de partages entre les acteurs de la promotion féminine sur les questions liées à l’entrepreneuriat et au leadership féminin. L’objectif est d’informer et de former les entrepreneures ou porteuses de projets sur les mécanismes d’accompagnement à la création et la pérennisation de leurs entreprises. Au cours de cette journée et au-delà de la cérémonie d’ouverture, il y aura des panels et des ateliers de formations en faveur des femmes et filles entrepreneures. Avant ce jour, nous avions tenu une semaine de formation en faveur de 15 jeunes filles en saponification. La nouveauté de cette année, c’est la création du concept une femme un métier », a expliqué Maciré Sylla, coordinatrice et initiatrice du FODELF.
Pour la ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Aicha Nannette Conté qui a pris part à la cérémonie d’ouverture de ce forum, « cette initiative est une preuve éloquente que les femmes doivent croire en elle car ce n’est pas le potentiel qui manque ».
Pour sa part, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Dr Diaka Sidibé a dans son discours d’ouverture, annoncé des réformes en cours au sein de son département en faveur de l’entrepreneuriat féminin.
« Parler d’entrepreneuriat fait naître des questions qui sont au centre des réformes en cours de structuration au sein même de mon département. À savoir l’adéquation de la formation avec les métiers d’avenir, l’intégration et le développement personnel et professionnel dans le parcours estudiantin mais aussi l’exposition au monde de l’entreprise dès les premières années. Consciente du fait que l’entrepreneuriat est une porte pour l’atteinte de l’autonomisation féminine tant attendue, nous nous investirons à vos côtés pour une explosion durable du potentiel féminin. En dressant la carte des obstacles à l’autonomisation économique des femmes, le respect de l’égalité des chances, les politiques gouvernementales, la synergie d’action du secteur privé et des changements sociaux apparaissent comme des facteurs certains pour de meilleurs rendements. Etant une femme, maman et de surcroît ministre, j’encourage et soutiens ce type d’évènements professionnels », a-t-elle lancé.
Il faut, par ailleurs, noter que cette édition se tiendra sur une seule journée.
MohamedNana Bangoura