Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet dénommé, action Concertée des jeunes leaders communautaires pour le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation de la paix en Guinée forestière.
Les travaux de cette deuxième réunion ont été lancés ce mardi dans un réceptif hôtelier de la commune de N’zérékoré, en présence des autorités locales et les acteurs impliqués dans ledit projet. L’objectif est de permettre aux principaux acteurs de faire une lecture globale des avancées obtenues dans la mise en œuvre des activités du projet. Mais aussi, analyser et apporter des orientations stratégiques à propos de la fin du temps imparti pour la mise en œuvre des activités du projet.
« Nous sommes là pour réfléchir sur les résultats qu’on a achevés ensemble dans le cadre de la concertation de la jeunesse. Un programme fait pour l’appui à la jeunesse, aux leaders jeunes communautaires. N’zérékoré est une région très dynamique où il y a une jeunesse avec une énergie de créativité énorme qui a un rôle à jouer comme des agents de changement dans leurs communautés et pour le bien de celle-ci. Alors aujourd’hui, nous allons discuter autour de plusieurs résultats et nous programmer pour soutenir techniquement ces jeunes mais aussi les communautés. Il s’agit d’avoir des dialogues et à discuter des défis au niveau communautaire dans le cadre de la cohésion sociale », a déclaré Ana Fonseca, cheffe de mission de l’OIM-GUINEE.
Présidant la cérémonie de lancement des concertations, le représentant du ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes s’est réjouit de la forte implication des jeunes dans le projet.
« Le constat le plus réconfortant et rassurant que je viens de faire à travers les différentes présentations, est que les actions majeures de ce projet se réalisent avec l’implication des jeunes leaders communautaires qui sont à la fois, acteurs et victimes des violences enregistrées ou tension sociale que les communautés de la Guinée forestière ont connu ces dix dernières années, obligeant de nombreux jeunes à opter pour la migration irrégulière », a souligné Sény Damba qui a exhorté les participants à une véritable appropriation des mécanismes et outils techniques conçus pour atteindre les principaux résultats du projet.
Il faut rappeler que ce projet a été lancé depuis février 2021. Il est initié par le gouvernement guinéen et porté par l’organisation internationale pour les migrations OIM, le fond des nations unies pour la population UNFPA et le haut-commissariat des nations unies pour les droits de l’homme HCDH. Le tout sous le financé du fond de consolidation pour la paix PBF. Il vise à contribuer à la rupture du cycle de violence en région forestière au cours des sept dernières années.
Il s’agit notamment de promouvoir la participation inclusive et l’engagement des jeunes et leurs communautés pour la prévention et la gestion des conflits en région forestière.
Selon la cheffe de mission de l’OIM, en dépit des difficultés, le projet a permis d’identifier 1200 jeunes leaders communautaires sur la base d’une enquête, 360 jeunes ont été formés sur les techniques de prévention et gestion pacifique des conflits et 14 structures associatives ont été mise en place en faveur des jeunes leaders.
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