Invité à prendre la parole lors de la finale de la 5ème édition du tournoi corporatif de football des médias guinéens, en fin Mars dernier, compétition organisée par la structure Wassoloun Agency Communication, qui porte d’ailleurs son nom et pour la pérennisation de laquelle il ne lésine point sur les moyens, Antonio Souaré a lâché une phrase choc, qui a eu le mérite de retenir les attentions.
C’était dans l’enceinte du grand stade de Nongo, qui est d’ailleurs la preuve irréfutable de son don de soi pour l’émergence du football en Guinée et d’une jeunesse qui fait de ce sport roi, un métier d’avenir.
« Je suis un producteur de rêve », a laconiquement annoncé, le PDG de SAMGBM sur le podium de la finale de ce tournoi.
Ce message est passé peut-être inaperçu. Et pourtant, ça a tout son sens, car c’est de la palissade.
Pour lui, donc, il fallait se lâcher ce jour. Assumer, non sans modestie, ce que tout le monde sait et admet.
Les spectateurs de ce rendez-vous des médias, ce jour, présents à cet évènement, et qui ont pu contempler de façade, la grande architecture du stade, ont davantage été convaincus de l’engagement de l’homme à aider la jeunesse Guinéenne.
C’est un engagement à coup de centaines de milliards GNF, qui a pu rendre opérationnel un stade qui est demeuré trop longtemps en chantier.
C’est l’un des rares de la sous-région, homologué pour recevoir les matches internationaux, en dépit de la caricature faite en permanence, par ceux qui continuent de mener contre l’homme une guerre par procuration.
Antonio Souaré, c’est aussi le centre technique sportif de Yorokoguiya qui n’a rien à envier au modèle occidental. Encore des centaines de milliards investis pour aider la jeunesse Guinéenne à bien vivre son rêve de footballeur.
Antonio Souaré, c’est aussi le Horoya AC, le club qui coiffe les autres dans le champion national, la vitrine du football Guinéen sur le continent. C’est lui qui offre d’énormes opportunités à ses concurrents grâce à ses performances sur le continent.
A lui seul, il maintient l’indice de la Guinée très satisfaisant, permettant ainsi à beaucoup d’autres clubs de jouer les compétitions africaines.
Enfin, Antonio, c’est des milliers d’emplois créés à travers ses nombreux investissements dans différents domaines.
Il parait donc évident que l’enfant de Wondima est la définition parfaite d’un producteur de rêves. Une stature acquise au gré de son don de soi et de son amour pour le pays, hélas, enviés, et qui lui valent une grande adversité, encore hélas !
Sadikou