Le paiement des primes du personnel soignant dans des CT-Epi a bel et bien débuté la semaine dernière comme l’a dit le DG de l’ANSS.
N’ayant pas jusqu’à présent reçu leur part, le personnel du Centre de traitement Épidémiologique de Gbèssia, ne compte plus garder son mal en patience. Ce jeudi 07 avril 2022, les médecins évoluant dans ce centre décident de se faire entendre au sein même dudit centre pour réclamer le paiement de leurs primes de trois mois.
Selon leur porte-parole que nous avons joint ce jeudi, cette manifestation fait suite au silence de leurs responsables, qui n’ont pas encore réagi, mais aussi aux souffrances dont ils font face pendant ce mois de ramadan, tandis que la majeure partie des manifestants sont des pères de famille.
« Effectivement, aujourd’hui nous allons manifester contre le non-paiement de nos primes de trois mois. Nous sommes en train de mettre les choses en place pour pouvoir manifester. Parce que, ça fait très longtemps qu’ils nous ont dit de patienter et il y a de cela deux à trois semaines. Ils ont commencé à payer le personnel de l’agence avec également celui de certains centres de traitement, tels que Nongo, Camp Alpha Yaya et Kenien. Ces centres n’ont pas assez de personnel comme celui de Gbèssia. Les instructeurs financiers ont demandé la vérification de tous les contrats de travail de tout le personnel soignant et ils ont remarqué qu’il y avait beaucoup d’erreurs concernant le remplissage de ces contrats. Donc, ils ont demandé de retravailler sur ces dossiers, quelques jours après ils les ont envoyés vers les finances tout en commençant le paiement au niveau de l’ANSS et quelques centres. Ils disent pour nous de patienter que notre situation n’a pas été encore débloquée…Le directeur général de l’ANSS n’est pas informé, mais il sait que les gens ne sont pas contents et notre patience a des limites », a laissé entendre Moussa Condé médecin de prise en charge du CTEP de Gbèssia.
Aussitôt informé, le directeur général Pr Amara Traoré promet de nous revenir afin de donner les raisons de ce retard.
À suivre !
Mama Adama Sylla