Le prix d’une miche de pain se vend à 5 000 GNF depuis plusieurs jours dans la capitale Conakry.
A cela s’ajoute la cherté des autres denrées de premières nécessités.
Une situation qui révolte l’union pour la défense des consommateurs, qui menace d’ailleurs d’organiser des manifestations de rue dans les prochains jours, si ces prix ne sont pas revues à la baisse.
« Le prix du pain a augmenté alors que la farine n’a pas augmenté. Les boulangers ont augmenté 500 GNF, alors que poids n’a pas augmenté. Le gouvernement avait fixé le prix de ces denrées de première nécessité. Les prix ne font qu’augmenter et le ministre du commerce n’est pas en train d’agir. Dans les conditions normales si les prix doivent changer tous les acteurs concernés doivent être informés. Toutes les mesures prises pour alléger le pouvoir d’achat des consommateurs à savoir le prix du riz, du sucre, du pain…rien n’a changé. Si dans les jours à venir, le gouvernement ne rétablit pas les consommateurs face à la cherté des prix, nous allons organiser des manifestations pacifiques. On ne peut pas croiser les bras alors qu’un petit groupe essaye de prendre les consommateurs en otage. L’Etat ne peut pas renoncer à ces recettes et que le consommateur ne bénéficie pas », a fait savoir M’bany Sibibé dans un entretien accordé à un de nos reporters ce mardi 30 août 2022.
Aïssata Barry