La dissolution du front national pour la défense de la constitution par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation continue d’alimenter le débat.
Selon Dr Ibrahima Sory Diallo du parti ADC-BOC, Mory Condé n’avait pas à dissoudre le front anti troisième mandat d’Alpha Condé, qui, affirme-t-il n’existe pas sur le plan juridique.
« Il est important de rappeler que les associations de fait, on peut interdire leurs actions sur le terrain jusqu’au moment qu’elles puissent se pourvoir des documents légaux. Lorsqu’une organisation est de droit (c’est-à-dire que vous avez un agrément, un siège et que vous avez des exigences vis-à-vis de l’État), en ce moment, vous existez légalement, il peut y avoir une dissolution. Une fois qu’il y a dissolution, le capital de la structure devait être reversée à une organisation ayant le même but. Mais aujourd’hui, le FNDC n’a pas de capital parce qu’il n’ont jamais souscrit à un document juridique provenant du MATD. Raison pour laquelle, ont devait seulement prononcer une interdiction d’actions et non une dissolution. Aujourd’hui on ne peut pas continuer à alimenter un débat qui n’a pas de sens. Le ministre Mory n’avait pas à dissoudre ce qui n’existe pas, mais, il pouvait interdire toute activité du FNDC, voir les sommer à se procurer de documents juridiques », a fait savoir l’ancien député dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction ce 9 août 2022.
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