L’école guinéenne ouvre ses portes le 04 octobre prochain. Le recrutement, puis le déploiement d’un nombre important d’enseignants dans les zones rurales, restent l’une des préoccupations du département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, à quelques semaines de la reprise du chemin de l’école.
Le conseiller chargé des questions de législation scolaire du MEPU-A, le sociologue Aboubacar Mandela Camara, soutient qu’en ce qui concerne l’intérieur du pays, le ministère sous le leadership de Guillaume Hawing, est en train de s’investir en vue de recruter un nombre suffisant d’enseignants, même s’il faut contractualiser ou prendre des volontaires, ce, avant l’ouverture.
« En ce qui concerne l’intérieur du pays, nous ferons tout, même s’il faut recruter ou contractualiser ou prendre des volontaires, pour que toutes les écoles aient les enseignants avant l’ouverture des classes », a-t-il confié à une reporter de mosaiqueguinee.com.
A en croire le consultant en éducation, le MEPU-A a élaboré un plan d’urgence pour dit-il, sauver l’année scolaire 2022-2023 et relancer l’éducation guinéenne.
« Dans ce plan d’urgence, nous avons parlé du système de recrutement, il y a nécessité imminente de recruter. Maintenant quitte à dire, ce sont les enseignants volontaires qui se font appeler enseignants contractuels ou les les sortants des institutions de formation des formateurs, fera l’objet d’une discussion. Elle est déjà soumise à l’appréciation du conseil des ministres. D’ailleurs qui l’a soutenu et validé. C’est pour vous dire que nous attendons les moyens pour agir », a-t-il indiqué.
Alhassane Fofana