Le défunt père de l’administrateur général de Mosaiqueguinee.com a rejoint sa dernière demeure, ce mardi 09 août 2022 au cimetière de « kökoudouni », dans la commune urbaine de Kankan .
À l’occasion de cette cérémonie funèbre, certains compagnons, collaborateurs, amis et confrères ont dit quelques mots à l’endroit du défunt, ainsi que son fils Aboubacar Diallo.
« Comme dans tout décès, j’avoue sincèrement avec émotion, le cœur meurtri, je n’ai que deux mots à dire sur l’homme que j’ai pratiqué à Banankörö. Aboubacar fait partie des derniers nés d’un sage prospère et diamantaire à Banankörö. J’ai connu son père, il était dans tous ses moyens mais, son fils Aboubacar, sa famille et ses proches doivent se sentir heureux, tout simplement parce que Dieu a laissé un trésor à leur famille. Ce trésor, c’est l’éducation que le vieux a su légué à ses enfants. Prenez l’exemple sur Aboubacar Diallo c’est l’un des plus jeunes de ses enfants, mais voyez son éducation, sa courtoisie, sa modestie, sa droiture. Ce que leur père à légué à ses enfants, c’est ce qu’on appelle le trésor, il est intarissable », a témoigné Baraka Philan Traoré, président du conseil d’administration de l’ANAIM
Abdoul Karim Camara, journaliste reporter à la télévision nationale, ami d’Aboubacar Diallo revient sur les motifs de sa présence.
« Je suis là pour participer à l’enterrement de notre père, pourquoi notre ? Je vais vous le dire, mon amitié avec Aboubacar a commencé depuis quand on était élève au lycée Morifindjan Diabaté de Kankan. On a fait la même faculté à l’université Gamal de Conakry. Sur la mort du papa, suis sans mots, on ne peut que s’en remettre à la volonté divine. Celui qui est décédé m’appelait mon père, parce que je lui ai donné le nom de l’un de mes fils. Que son âme repose en paix », a-t-il confié.
Zakaria Camara, directeur de programme de FIM 24 indique qu’il ne pouvait pas rester sans venir assister aux obsèques du papa de son compagnon.
« On vient d’enterrer le père d’une personnalité médiatique, bien connue et respectée, un jeune frère dans le métier, un collaborateur mais surtout il faut le préciser mon patron, puisqu’il est mon DG. Vous comprenez que je ne pouvais rester sans effectuer le déplacement sur Kankan. Pour présenter, au nom de l’ensemble du personnel de notre groupe de média, nos condoléances à la famille. Mais dire le soutien de l’ensemble des collaborateurs, j’ai passé un moment avec le père d’Aboubacar lors de son passage dans nos installations à Conakry. Il n’a pas manqué de nous prodiguer de sages conseils. C’est une personne qui avait de grande qualité humaine. Nous partageons sa douleur dans cette épreuve, surtout que ça ne fait pas longtemps qu’il a perdu son frère et sa marâtre », a-t-il dit.
Aboubacar Diallo, DG du Groupe fréquence média, a d’abord remercié la presse, les populations de Kankan et Conakry, ainsi que toutes ses connaissances pour la forte mobilisation.
Il a par ailleurs décrit son défunt père.
« Nous sommes de wassolon, nous sommes de Dabola aussi, mais nous avons choisi de nous installer ici à Kankan, la famille toute entière. Je rends grâce à Dieu pour sa décision de reprendre mon père, on ne peut que s’incliner à sa volonté. Je retiens de mon père, un homme vertueux, affable et sociable. Un homme de paix qui a vécu pour la religion, pour la société. Il s’est investi également dans l’éducation de ses enfants. Si je suis ce que je suis aujourd’hui et ce que je tends à devenir, c’est grâce à lui, il m’a suivi dans mon cursus. Pour cela nous prions pour le repos de son âme. Sa progéniture doit se battre pour la réalisation de ses rêves. L’un de ses grands rêves était de me voir ministre, président, à son vivant. Après la prise du pouvoir par le CNRD, son souhait était de me voir ministre, mais malheureusement Dieu en a décidé autrement, il est mort. On s’en remet à Dieu. Merci à tous », a-t-il dit.
Il noter que les hommes de médias dans la ville de Kankan ont massivement pris part aux obsèques du père du DG du Groupe fréquence média.
Cheick Mamady Condé, correspondant régional de mosaiqueguinee.com à Kankan
