Selon, le directeur du centre d’analyse et d’études stratégiques de Guinée, les institutions internationales sont préoccupées par la situation sécuritaire du pays.
Alors que l’espace ouest-africain est surplombé par de groupes djihadistes qui ne cessent de faire des victimes, le coordinateur de l’observatoire national des droits humains prévient que le pire pourrait advenir en Guinée, si des dispositions ne sont pas prises.
« Je peux vous dire sans risque de me tromper qu’au niveau des institutions internationales (CEDEAO, Union Africaine, ONU), il y a une grande préoccupation sur le problème sécuritaire. La situation sécuritaire de la Guinée est très inquiétante dans un environnement régional perturbé par le terrorisme. Au moment où on est en train de juguler ce problème au Mali, il y a une violence d’État qui s’abat dans une zone à Conakry », déplore-t-il.
« Qu’est-ce qui risque de se passer en Guinée et qui inquiète les institutions internationales ? C’est que cette violence d’État ne pousse les jeunes qui n’auront aucune autre issue que de se révolter eux-mêmes. À rajouter la montée de l’islamisme radical dans cette banlieue (…). Je peux vous dire que c’est l’une des plus grosses inquiétudes des institutions », prévient-il.
Hadja Kadé Barry