Le directeur général du Fonds de Développement Social et de l’Indigence, Lansana Diawara et sa ministre de tutelle, Aicha Nanette Conté ont rendu visite ce vendredi 16 septembre, aux patients pris en charge par le FDSI dans les hôpitaux Jean Paul II, Donka et Ignace Deen.
Cette visite dans les hôpitaux partenaires fait suite à la signature d’une convention de partenariat entre les structures sanitaires citées ci-haut, quelques pharmacies de la place et le Fonds de Développement Social et de l’Indigence (FDSI). L’objectif consiste à accompagner et assister les personnes vulnérables.
« C’est il y a quelques mois, que nous avons lancé ce processus qui en cours. Il y a eu d’abord la signature de conventions de partenariat entre les structures sanitaires, quelques pharmacies et le Fonds de Développement Social et de l’Indigence (FDSI). Maintenant que nous avons déployé ces malades dans les structures sanitaires, il était important qu’on se fasse accompagner par le ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables pour venir savoir comment ces patients reçoivent les traitements, comment ils sont reçus, est-ce qu’ils sont reçus dignement avec tous le respect dû à leur rang. Parce qu’encore une fois, c’est une vision et des valeurs qui sont défendues par le Président de la République Colonel Mamadi qui a dit et qui persiste que la répartition des richesses doit profiter à chaque guinéen quelle que soit son appartenance religieuse, ethnique ou encore votre état de santé. Aujourd’hui, c’est une effectivité, c’est une première dans notre pays. Il faut s’en féliciter, le processus est vraiment moulé, chacun sait ce qu’il doit faire. Toute la chaîne est maîtrisée aujourd’hui, de l’accueil des malades par les assistants sociaux, la consultation jusqu’au traitement des malades et l’accessibilité aux produits au niveau des pharmacies », s’est félicité Lansana Diawara, Directeur général du FDSI.
La ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Aicha Nanette Conté a affirmé que grâce au partenariat qui les lie aux structures de santé, il y a, à ce jour, des malades heureux parce qu’ils peuvent rencontrer des grands médecins, faire des examens que n’importe qui ne peut faire.
« C’est un processus qui permet à tous les malades indigents de venir à l’hôpital que ce soit à Donka, Jean Paul II, Ignace Deen et être reçus par des travailleurs sociaux qui vont les enrôler et les conduire vers un médecin qui va pouvoir diagnostiquer leur mal et pouvoir leur donner les soins nécessaires. Les examens sont pris en charge par le fonds de développement social et de l’indigence. Aujourd’hui, je voudrais dire merci à mon homologue de la santé et également à tous les médecins des différents hôpitaux où on a commencé ce processus parce que ça n’a pas été facile. Nous avons des malades qui sont heureux parce qu’ils peuvent rencontrer des grands médecins, faire des examens que n’importe qui ne peut pas faire parce que c’est des examens coûteux. La santé commence à revenir et c’est ce qui est important parce que c’est des guinéens qui sont malades. Je voudrais inviter toutes ces personnes indigentes qui sont malades, qu’on ne peut pas trouver parce qu’on ne peut pas faire du porte-à-porte dans toute la République de Guinée mais qu’ils sachent aujourd’hui qu’il y a des services qui leur sont gratuitement offerts avec la volonté du chef de l’Etat mais également du département de la promotion féminine à travers le fonds de développement social et de l’indigence. Vous pouvez compter sur ce fonds mais aussi compter sur le ministère. Nous sommes là pour vous », a-t-elle rassuré.
A l’hôpital Donka, grâce au partenariat avec le FDSI, Hawa Kakoro, souffrante de la gastrite chronique depuis 3 ans, est prise en charge. En dépit de son état qui s’améliore grâce à cette prise charge, celle-ci plaidé pour son évacuation à l’étranger pour lui donner une chance de survie.
« On m’a pris en charge, mais la douleur est toujours là, j’ai toujours mal. Ils sont en train de vérifier encore, mais ils disent que c’est gastrique chronique. On me donne toujours du sang, parce qu’il y a toujours manque. Ils s’occupent bien de moi mais j’ai toujours mal au ventre et à la poitrine. J’ai déjà subi trois interventions mais j’ai toujours mal, je vomis du sang, je suis faible et je ne peux même pas marcher. Ça fait trois ans que je suis malade. J’ai 15 ans. Je demande à Direction du FDSI de m’aider et voir s’ils peuvent m’évacuer. Toutes mes amies sont en train d’étudier aujourd’hui, mais moi je suis à la maison. On a tout essayé mais on ne parvient pas, rien ne marche. Qu’il m’aide à quitter la Guinée pour être soigner, s’il vous plait », a-t-elle formulé.
Par ailleurs, le FDSI est en train de mettre en place un autre plan en place, pour permettre la prise en charge des personnes victimes d’accidents ou dans un état critique dont les parents ne sont pas présents sur place. Même si celles-ci ne font pas partie des indigents
MohamedNana Bangoura