Les enseignants contractuels au nombre de 10 587 menacent de se faire entendre dès la rentrée scolaire prévue pour le 04 octobre, s’ils ne sont pas intégrés à la fonction publique.
Le chargé de la communication du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A), précise que le recrutement à la fonction publique n’émane pas de leur département, mais plutôt de la fonction publique.
Pour lui, la grève ou le boycott ne peut pas être une solution à leur revendication.
« Nous reconnaissons les efforts fournis par ces contractuels jusque là. Ils étaient là pour l’école et à des situations extrêmement difficiles. Ils ont fait preuve de patriotisme et de sacrifice. Le besoin d’enseignants est réelle à notre niveau et nous avons engagés des démarches pour faire face à ce problème. Pour ce qui est des contractuels, leur intégration à la fonction publique ne relève pas de notre département mais, du ministère de la fonction publique. Nous en demandons et quand on les mets à notre disposition, nous les utilisons. Nous ne pensons pas que la grève ou le boycott des cours soient une solution pour faire face à leur situation. C’est leur droit, mais nous avons toujours privilégié le dialogue. Ni les élèves, les parents, les enseignants et nous aucun n’a intérêt de voir la rentrée scolaire boycottée. Nous estimons que nos préoccupations vis-à-vis des autorités vont être prises en compte. Nous espérons après avoir menés des démarches auprès des autorités à propos de ce recrutement, ce problème sera résolu cette année », espère Mamady Sidiki Camara.
Aïssata Barry