A travers un communiqué publié cette semaine, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières a annoncé la fermeture très prochainement, des centres de soins médicaux non reconnus par l’Etat, et l’ensemble des points de vente de médicaments non agréés.
La décision est saluée par le président de l’Union des Consommateurs de Guinée, qui parle d’un acte courageux, qui mérite d’être accompagné.
« Il reste entendu que ces cliniques clandestines sont de véritables lieux de tortures tellement les conditions sanitaires sont exécrables. Le souvenir du décès de M’mah Sylla hante encore nos mémoires à cause de ce phénomène. Nous saluons également la décision courageuse des autorités de s’attaquer aux pharmacies clandestines et aux boutiques non agréées dans le cadre de la vente des médicaments, qui sont aussi à l’origine de nombreuses maladies et de plusieurs décès », s’est réjoui Ousmane Keïta au micro de mosaiqueguinee.com
Le président de l’UGC dit ne pas comprendre pourquoi depuis belle lurette, les lieux de vente de médicaments communément appelés « pharmacies par terre » demeurent toujours opérationnels, alors que les conséquences de ce trafic ont un effet négatif sur la santé des populations.
Pour lui, il est grand temps que les consommateurs guinéens prennent conscience.
« Il y a certains produits en pharmacie qui coûtent moins chers que dans les marchés. Mieux nous leur posons une question. Est-ce qu’il y a un médicament qui peut coûter plus cher que la vie ? Nous demandons à l’ensemble de la population de collaborer avec les autorités dans le cadre cette lutte noble et courageuse », a-t-il invité au micro de mosaiqueguinee.com
Hadja Kadé Barry