Treize (13) ans après le massacre, il n’y a pas que les victimes de viol ou leurs familles qui se réjouissent de ce procès, celles des portés disparus aussi salue ce moment historique.
Selon des informations, plus de 89 personnes sont portés disparus depuis ce massacre qui avait eu lieu au stade du 28 septembre 2009.
Le président de l’association des portés disparus qui a perdu son père demande à l’Etat de les aider à retrouver les charniers.
« Moi j’ai perdu mon père depuis le 28 septembre 2009 et jusqu’à date je n’ai aucune nouvelle de lui. On se réjouit d’abord de l’ouverture du procès. On sait que ça n’a pas été du tout facile. 13 ans si l’Etat et le ministère de la justice veulent rétablir les victimes dans leur droits. La question nodale des portés disparus, doit être aussi prise en compte dans la procédure. Nous les familles disparus nous avons des veuves, des orphelins qui ont grandi aujourd’hui. Notre préoccupation majeure aujourd’hui, ce sont les fausses communes. Jusqu’à présent nous n’avons pas d’indice authentique et illustratif qui nous montre les fosses communes. Nous appelons le ministre le ministre de la justice de mener des enquêtes sérieuses pour que ces fosses communes soient identifiées et que les victimes soient rétablies dans leur droits. Nous avons dénombré plus de 89 portés disparus. En dépit des recherches approfondies, nous n’avons pas pu identifier leurs corps. Tous ceux qui sont disparus selon des informations, ce sont des personnes qui en majorité qui ont reçu plusieurs balles. Donc c’était une façon à l’époque de prendre ces corps et de les faire disparaître. Selon des informations, après des recherches approfondies au niveau des morgues et hôpitaux, il y avait eu des témoignages que des bérets rouges sont venus dans des pick-up ont pris les corps pour une destination inconnue », s’est exprimé Mamadou Baïlo Bah.
Aïssata Barry