L’ultimatum donné aux propriétaires de cabinets de soins ne répondant pas aux normes et vendeurs de médicaments non agréés prend fin demain jeudi 15 septembre 2022.
C’est le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières qui en a fait l’annonce, à l’issue d’une réunion de la commission en charge de ce processus de toilettage du secteur de la santé.
« Nous n’avons pas été associés à cette rencontre. Sauf que nous étions à la réunion de la direction nationale des établissements hospitaliers publics et privés, c’est là que nous avons été informés. On a essayé de savoir si la communication qu’on a faite a été entendue mais la réponse c’est non! », s’est lamenté Dr Golé Béavogui au micro de notre rédaction, ce mercredi 14 septembre 2022.
Après plusieurs jours de négociations sans suite avec la direction nationale des établissements hospitaliers, le responsable de la Fédération nationale des cliniques privées invite l’ensemble des membres de cette coalition n’ayant pas les documents requis, à se plier à l’exigence des autorités.
« Donc, tous nos membres qui sont en règle peuvent rester, mais ceux qui ne le sont pas n’ont qu’à fermer jusqu’à ce qu’ils se mettent en règle avant de rouvrir. C’est ce message que nous avons à l’endroit des membres de la fédération nationale des cliniques privées. Nous avons demandé une période moratoire de 3 mois pour Conakry et 6 mois pour l’intérieur du pays, mais ça n’a pas été accepté par la CRIEF. On ne peut donc que se remettre à la volonté de l’État », a-t-il invité.
A noter que cette décision de la CRIEF vise également à mettre fin à la vente illicite des produits pharmaceutiques en Guinée.
Hadja Kadé Barry