En Guinée, plusieurs enfants se retrouvent du jour au lendemain orphelins et de milliers d’autres sont porteurs de handicap. Des situations qui les conduisent dans une extrême précarité, caractérisée par la tristesse, la désolation et la solitude.
Pour pallier cet état de fait, le département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation opte désormais pour la prise en charge d’enfants orphelins ou porteurs de handicap dans le processus enseignement/apprentissage.
A la faveur de la remise des kits scolaires aux enfants des villages SOS en Guinée, ce mercredi 14 septembre, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation Guillaume Hawing, a clairement indiqué que l’atteinte d’une éducation de qualité inclusive, équitable pour tous les enfants de Guinée, passe par la prise en charge de cette couche vulnérable dans le processus de l’enseignement apprentissage.
« Pour atteindre les objectifs d’une éducation inclusive de qualité dans notre pays, une des voies déterminantes et essentielles est aussi la prise en charge dans le processus enseignement/apprentissage, des enfants orphelins ou porteurs de handicap. En effet, il n’est pas rare, vous conviendrez avec moi, de rencontrer des élèves ou des parents d’élèves ne disposant d’aucun moyen approprié pour faire face aux frais d’écolages et de fournitures, le seul recours pour eux étant le soutien et l’accompagnement de l’État », a-t-il déclaré.
D’après lui, aucun enfant ne doit être condamné à vivre dans la mendicité, tout en précisant que le droit à l’éducation est un droit fondamental pour tous les enfants.
« Aucun enfant, quelle que soit son origine sociale et/ou son handicap, ne doit être condamné à vivre dans la rue en mendiant ou en vendant de petits
articles. Le droit à l’éducation est un droit fondamental universel pour tous », a martelé le patron du MEPU-A.
A rappeler que le don de kits scolaires est une initiative du président de la transition à l’endroit de l’école guinéenne à l’effet de permettre à tous les enfants de bien préparer la prochaine rentrée des classes.
Alhassane Fofana