Même étant dissous, le Front National pour la Défense de la Constitution n’entend point reculer.
Ce mouvement anti 3ème mandat en faveur de l’ex président guinéen Alpha Condé, vient d’annoncer une série de manifestations dès le 18 octobre prochain.
Cet autre appel à manifester de cette structure ayant sitôt déniché, la volonté de l’ancien locataire du palais Sèkhoutouréyah de briguer un 3ème mandat, met en avant, l’incarcération des personnalités politiques du pays, y compris celles dont la détention a été ordonnée, par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières.
« Nous constatons qu’il y a une désorientation systématique de la transition. Nous avons aussi constaté au mépris du droit, que bon nombre de citoyens sont pris en otage du côté de la maison centrale, sans aucun procès. Peut-être, ils veulent les maintenir jusqu’à la fin de la transition. Nous avons donc estimé qu’il y a suffisamment d’exposé de motifs qui nous permettent d’aller aux manifestations. La dernière provocation, c’est le fait que le premier ministre Bernard Goumou ait reçu les trois (3) facilitatrices qui ont été récusées par le quatuor y compris le FNDC. Nous avons estimé à ce niveau que c’était une provocation de trop, nous ne sommes pas dans l’optique d’apaisement, de prendre en compte nos revendications légitimes », a déploré, le chargé des stratégies au sein dudit front.
Sékou Koundouno appelle donc les guinéens à se mobiliser massivement, en vue d’atteindre le but visé, c’est-à-dire faire libérer les détenus politiques.
Hadja Kadé Barry