Mamadou Sylla, Fodé Oussou Fofana, Cellou Baldé, Étienne Soropogui, Bouya Konaté, Bano Sow, Dembo Sylla et Francis Haba tous membres du quatuor (ANAD, RPG, CORED et FNDC-politique), reprochés des faits de provocation directe à un attroupement coups et blessures volontaires, ont été placés sous contrôle judiciaire par le tribunal de première instance de Dixinn, le jeudi 27 octobre 2022.
Une décision qui a provoqué un grincement des dents au sein de l’opinion nationale.
De l’avis du président du parti RRD, cet autre acte de l’appareil judiciaire guinéen, dont les décisions sont généralement décriées constitue une manœuvre visant à écarter les leaders du débat politique.
« Vaut mieux qu’un leader politique aille en prison que d’être sous contrôle judiciaire parce que ça te prive beaucoup de choses. Ça te prive ta liberté d’exercer des activités politiques. Ce n’est pas acceptable que tout le monde soit muselé comme ça. C’est une manière de museler vraiment les leaders politiques. », a-t-il martelé lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce lundi 31 octobre 2022.
Hadja Kadé Barry