En réponse au cahier de charge de l’intersyndicale de l’éducation soumis à l’approbation du gouvernement, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enseignant en différé, le premier ministre Bernard Goumou a invité les enseignants à l’observation d’une trêve sociale, d’après lui, propice à la mise en place sereine des réformes nécessaires à la transformation qualitative de l’école guinéenne.
Rappelant la nécessité de ne laisser aucun guinéen en marge de l’instruction afin qu’il puisse apporter une production de qualité à la construction nationale, dans un monde où la connaissance est le premier atout, Bernard Goumou a insisté sur l’implication de tous les acteurs du système éducatif notamment le personnel enseignant en vue de relever ce défi.
« Ne nous voilons pas la face ! Avec un faible niveau d’instruction de nos populations, nous ne pourrons pas relever les défis auxquels nous faisons face car au-delà du droit universel à l’instruction, il s’agit de ne laisser aucun guinéen en marge de l’instruction afin qu’il puisse apporter une production de qualité à la construction nationale, dans un monde où la connaissance est le premier atout », a-t-il mis en avant.
Et le chef du gouvernement a assuré que l’État quant-à lui, assumera sa part tout en soulignant que les doléances formulées par l’intersyndicale de l’éducation seront transmises au Président de la Transition qui, à l’en croire, ne tardera pas à apporter de manière progressive des réponses positives à leur requête.
« En retour, nous attendons de votre part, l’observation d’une trêve sociale propice à la mise en place sereine des réformes nécessaires à la transformation qualitative de l’école guinéenne. Ensuite, un engagement collectif et individuel pour un relèvement significatif du niveau de réussite aux examens nationaux (…). C’est seulement à ce prix que nous réussirons à asseoir les bases d’une éducation de qualité et inclusive pour tous les enfants et les apprenants guinéens », dira le locataire du palais de la colombe.
Enfin il a réitéré la disponibilité du Gouvernement à être à l’écoute des syndicalistes, en maintenant un dialogue permanent avec eux sur les questions liées à l’enseignement.
Alhassane Fofana